jeudi 23 février 2006

Changer le monde

Ashoka est une ONG internationale qui repère et soutient des «entrepreneurs sociaux», étiquette très anglo-saxonne pour désigner ces hommes et ces femmes qui, par leur créativité, leur ténacité et leur charisme, refusent le statu quo et transforment fondamentalement la société dans laquelle ils vivent. David Bornstein, journaliste au New York Times, brosse ici leur portrait et analyse les ingrédients de leur réussite. En s’appuyant sur l’expérience d’Ashoka, il nous emmène en Inde, où Jeroo Billimoria a lancé le premier service permanent et gratuit d’assistance téléphonique pour les enfants des rues; en Hongrie, où Erzsébet Szekeres a créé un centre de formation professionnelle pour l’intégration des polyhandicapés; en Afrique du Sud, où «Mama Khosa» a fondé une association de soins à domicile pour les malades du sida dans les townships; au Brésil, où Fabio Rosa a mis au point une technologie d’électrification à moindre coût pour les foyers ruraux; etc. En tout, une quinzaine d’«utopies concrètes», de «petites révolutions locales» qui illustrent un phénomène planétaire plus large: «l’incroyable montée en puissance» de la société civile aujourd’hui.
D.L.

Comment changer le monde, David Bornstein, La Découverte, 2005, 299 p.

Ce texte a été publié dans le bimestriel belge Imagine. S’il vous a plu, merci de bien vouloir envisager d’acheter le magazine en version papier ou électronique (PDF), voire de vous y abonner.

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