Jan Brocatus, directeur d’Amnesty International Vlaanderen:
«Une question de perceptions»
«Les organisateurs de Rock Werchter mettent un emplacement à notre disposition. Nous y déployons un stand lié à notre campagne "Contrôlez les armes". Mais nous ne souhaitons pas être "partenaires" du festival et nous engager. Nous y sommes présents au même titre que dans d’autres festivals. A Werchter, nous devons payer les tickets d’entrée des bénévoles.
Je crois qu’il est impossible d’organiser un événement de grande ampleur sans sponsors. Si Triodos avait les moyens de faire du sponsoring, nous serions évidemment ravis. Le problème des banques éthiques, c’est qu’elles n’ont pas d’argent… Cela dit, ce n’est pas parce que Coca-Cola participe à un événement que l’on devrait s’interdire d’y aller. Nous n’avons pas d’opinion sur le fait que Coca-Cola soit sponsor du festival. Cela n’a pas d’influence sur notre collaboration avec Live Nation.
J’ignorais que Live Nation avait placé notre logo sur son site Internet. Ça ne nous dérange pas. Notre présence au festival ne donne en aucun cas un label de qualité à Rock Werchter, même s’il est vrai qu’afficher notre logo sur leur site Internet est sans doute une bonne chose pour l’image de l’organisateur. C’est une question de perceptions.
Enfin, nous n’appelons pas au boycott d’entreprises, sauf pour celles qui fabriquent des armes de guerre. Pour le reste, ce n’est pas une tactique qu’Amnesty poursuit.»
jeudi 27 juillet 2006
La fin et les moyens (2/4)
Publié par David Leloup à 12:31
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